Selon Brian Farrell, PDG de THQ, éditeur et développeur de jeux, les jeux vidéo sur disque sont voués à disparaître, voici pourquoi.
A l’occasion de la conférence Cloud Gaming USA de San José, Brian Farrel a expliqué que les prochaines consoles ne devraient pas être équipées de lecteur optique et qu’il n’y aura donc plus de jeux vidéo sous forme de CD : « Au final, les consoles seront moins coûteuses à produire pour les constructeurs, donc moins chères à acheter pour les consommateurs, ce qui dopera l’audience du jeu vidéo par le mass market« . Ce qui est somme toute logique vu l’évolution actuelle.
« Plus de produits physiques, c’est moins de coûts pour les éditeurs. Moins de logistique. Pas d’inventaire, pas d’invendus, pas d’intermédiaires, et tout l’argent dépensé par le consommateur va dans la poche de l’éditeur ou du développeur« . Même si il restera toujours des intermédiaires, comme les distributeurs et diverses plates-formes (Steam par exemple), cette solution peut en effet satisfaire tout le monde… à condition que les prix des jeux vidéo baissent, ce qui n’est pas garantit !
A propos du prix, Brian Farell pense d’ailleurs que les jeux pourraient être moins chers, aux alentours de 40$, mais dans une forme incomplète. Ainsi, si les joueurs souhaitent profiter de tous les contenus, des suppléments seraient demandés, faisant encore plus grimper le prix final. « La technologie doit, dans notre industrie, toujours être intégrée au bénéfice du joueur. Le choix doit être le plus grand possible pour le consommateur. Lui offrir un produit fini qui ne bougera plus n’est plus envisageable. On parle de cloud-gaming, de la possibilité de poursuivre sur son téléphone une aventure démarrée sur son PC. Il faut comme cela constamment trouver les meilleures évolutions techniques pour le jeu vidéo« .
Un point pas du tout en faveur des joueurs qui souhaitent terminer complètement un jeu lorsqu’ils décident de l’acheter, ce qui est mon cas. Quand on voit que le prix moyen dépensé pour Call of Duty : Black Ops est déjà de 76$ par exemple, on n’imagine que cela pourrait monter très haut si cette pratique venait à être mise en œuvre…